Ici, chaque pièce est singulière, signée par la beauté imparfaite liée à l’utilisation d’un bois massif ayant déjà connu une autre vie. Chaque objet est imaginé et aimé pour ce qu’il est et on apprécie d’autant plus la noblesse de la matière brute. Les principes de l’économie circulaire sous-tendent chacun des projets que nous imaginons. Ce sont avant tout des mobiliers et des objets décoratifs haut de gamme dont les lignes épurées trouvent leur source d’inspiration dans les designs scandinave et japonais.
Maxime, ébéniste, et sa conjointe Solveig ont créés leur entreprise en mai 2013 afin d’exercer leurs métiers et passions pour le design et la création dans une démarche éco-responsable. Ils créés leur marque minimuma.
En 2020, Maxime a été récompensé pour sa création «Banc Sushi», il est le lauréat Normandie du concours d’Ateliers d’Art de France, catégorie «Création».
En 2022, il participe à l’Atelier Design & Métiers d’Art assuré par le designer Jean-Baptiste Sibertin Blanc.
Juin 2023, son expérience est reconnue, il obtient le titre de Maitre Artisan d’Art.
C'est lui l'artisan ébéniste. Doigts de chêne dans un gant de velours, il passe du carnet de croquis à l'établi en un tour de main. Rabots, scies japonaises, ciseaux... ses fidèles compagnons sont ses outils manuels. Il cogite beaucoup, imagine les formes de ses futures pièces et passe à l'action pour sublimer le bois et le transformer en un objet beau et utile.
L'ordinateur et l'appareil photo sont le prolongement de ses mains. La com', la relation client et partenaires, la gestion des mails et les projections 3D... c'est elle. Véritable touche-à-tout, elle apporte sa part de créativité entre choix des couleurs, finitions, fabrication des objets déco, couture et passe de l'ordinateur à l'atelier en fonction des projets
L’up-cycling (ou sur-cyclage en français), c’est l’art et la manière de donner une nouvelle valeur à des matériaux, des produits ou des objets dont on a plus l’usage. On recycle par le « haut » en produisant des objets dont la qualité est supérieure aux matériaux d’origine. Ce qui donne l’occasion de de créer et recréer des objets uniques.
A cela, s’ajoute les notions d’éco-design, où la recherche esthétique et la fonctionnalité du produit sont développées; et celles du slow-design qui, a mi-chemin entre l’art et l’artisanat, replace les valeurs humaines et l’anti-consumérisme au centre de la création.
Toutes nos créations sont conçues à partir de matières premières revalorisées (mobilier en bois massif recyclé, bois de charpente, vieilles planches…) ou achetées auprès de producteurs locaux. Notre design, minimaliste et intemporel, inspiré des designs scandinave et japonais, nous permet de ne garder que l’essentiel. Chaque meuble ou objet que nous produisons est lié à un usage, un besoin. La fabrication en très petite série de certains mobiliers, nous permet de réduire les coûts de production.
Nous évitons le gaspillage dès la conception et valorisons la matière jusqu’au bout en réexploitant nos chutes en petits objets – tel que notre étagère Chusho ou la collection d’objets Fragments fabriqués à partir de copeaux- lorsque cela est possible. A défaut, nous utilisons les déchets pour chauffer l’atelier, en litière ou compostés et l’ultime de l’ultime, quand on ne peut plus rien faire, traités en déchetteries.
En fonction des projets, de leur complexité ou dimensions mais selon vos besoins ou simplement de la quantité à produire, nous utilisons deux sources d’approvisionnement différentes. Nous utilisons du bois « neuf » acheté en scierie près de chez nous en privilégiant les bois considérés comme « déclassés » en ébénisterie. Les nœuds et fissures plus présents leur confère leur caractère singulier.
Nous avons a cœur de collecter les histoires qu’ils contiennent. Les pièces que nous réalisons avec des bois massifs, provenant d’anciens meubles ou de scieries locales, portent les stigmates de leur ancienne vie. Il ne sera pas rare d’y observer des traces de clous ou des oxydations. Nous conservons également les nœuds et défauts qui ne portent pas atteinte à la qualité et la solidité du meuble. L’utilisation d’un bois ayant vécu offre également une patine et des caractéristiques qu’un bois neuf ne pourra égaler. Le débit d’une vieille poutre en chêne bicentenaire révélera, par exemple, des nuances de teintes allant du miel au bois carbonisé. Ses variations, les imperfections, apportent une esthétique très émotive. La beauté imparfaite du wabi-sabi imprègne alors nos créations.
Nous aimons travailler en collaboration avec d’autres artisans mais aussi des décorateurs, scénographes…
L’émulsion qui émane de chacun est un enrichissement permanent, dans notre propre pratique mais aussi dans celle de l’autre. La réflexion à plusieurs est une stimulation qui nous permet de nous renouveler, d’expérimenter, de mélanger les matières, de combiner des techniques.
Ce travail collectif peut prendre vie sous différentes formes : création d’un objet en commun, apport de chacun sur des parties différentes, organisation d’événements en commun…
Les résultats en sont tout aussi diversifiés : lampe Kiwi en collaboration avec Gaëlle Le Doledec, planches de présentations et socles pour Polën, Noël signature avec la décoratrice Esther Legrand – la bijoutière LucieBlanche & la céramiste Polën.